Lorenzo Menardi, jeune garçon de 15 ans, est mort sur un chantier le 30 avril dernier à Saint Martin du Var, dans les Alpes Maritimes. Ce n’est pas le seul. Depuis 2020, le nombre de morts au travail ne fait qu’augmenter. Ils sont 759 pères, mères et enfants à mourir sur les chantiers en 2023.
L’aggravation des conditions de travail, la hausse de l’âge de départ à la retraite et la baisse du niveau de vie qui oblige des retraités à reprendre le travail, sont des facteurs importants dans ce qui ne sont rien de moins que des assassinats, des crimes contre le peuple. C’est encore plus le cas quand un jeune de 15 ans est tué sur un chantier – alors qu’il devrait être protégé – dans un secteur parmi les plus dangereux, où la sécurité n’est pas respectée.
La bourgeoisie et son État font payer la crise et la guerre au prolétariat, aux masses du pays. Cela n’est pas qu’un mot creux, qu’une vague idée. Ce sont des vies brisées, des familles détruites. Cela doit cesser, et ne cessera que par la lutte combative, unitaire et anti-opportuniste.