Ligne éditoriale
Contre le monopole médiatique bourgeois, pour une presse au service du peuple !
La ligne éditoriale du journalisme bourgeois est une courroie de transmission au service de la politique impérialiste. Les médias appartiennent au capital privé et public dominant les masses et les peuples du monde. Ils n’ont qu’un but : celui d’appuyer le système qui enchaîne l’Humanité. Ces médias « libres » soutiennent l’exploitation que vivent les masses au quotidien. La liberté de la presse n’existe pas aujourd’hui, elle n’est qu’un concept vide de sens.
L’impérialisme, stade suprême du capitalisme, a établi sa domination sur toute l’humanité. Il se sert de sa toute puissance économique pour tenter de façonner le monde à son image, pour tenter d’uniformiser le mode de pensée.
Son omniprésent et omnipotent réseau de communication crée une sorte de produit unique, distribué par les agences de presses dites « indépendantes ». À travers cela, les capitalistes créent un monde à leur image : informations perverties sous forme de nouvelles vides de sens, dépolitisation perpétuelle, catastrophisme, menaces, insultes envers les peuples. La plupart des émissions de TV ou articles de journaux sont un flux continu d’apologie du fatalisme social et politique, du capitalisme (le pire des systèmes mais « le seul possible »), du racisme, de l’hypersexualisation, de l’individualisme, de la peur, du mysticisme, de la fausse idée de fin de l’histoire. Tout cela a pour objectif de freiner le comportement historique des masses : notre volonté de transformer le monde, notre désir d’une Révolution.
Entre leurs mains, la réalité locale et internationale se transforme en un unique spectacle audiovisuel. La population mondiale est réduite à quelques personnalités issues du show-biz ou du sport, à un patron puissant, un chef d’état ou un député. Les guerres de pillage des ressources des pays opprimés se transforment en action pour la démocratie, comme en Libye, en Palestine ou en Ukraine. Les exécutions de la police dans les quartiers populaires se transforment en bavures ou en opérations de maintien de l’ordre. Une pratique religieuse se transforme en invasion civilisationnelle. Les lois détruisant nos acquis sociaux deviennent des « politiques de modernisations ». Le moindre résistant à l’ordre établi devient un terroriste.
Plus que tout, leur but est de nous faire rentrer dans le crâne qu’il n’y a plus de classes sociales. Il n’y aurait plus d’opprimés et d’oppresseurs ; il n’y aurait plus de classe ouvrière, donc plus de bourgeoisie. En gros, il n’y a plus d’antagonisme dans notre société, seulement des individus qui doivent se vendre au plus offrant, écraser les autres pour se faire un avenir dans ce monde qui n’est pas tout rose. La bourgeoisie tente par tout un tas d’artifices de nous confisquer notre conception du monde; et donc finalement notre position de classe sur les événements. Cela vise à détruire la seule chose qui peut nous unir et nous permettre de transformer notre impuissance individuelle à changer les choses en un nouveau pouvoir révolutionnaire détruisant l’actuel.
Seulement, ils n’y arriveront jamais, car la connaissance vient de la pratique. Les masses, les prolétaires transforment sans cesse la réalité matérielle par leur travail, et donc se transforment eux-mêmes. Quoi que puisse faire l’impérialisme, la classe ne peut disparaître, parce que la production est sociale et l’appropriation est privée : la société de classes nous rappelle tous les jours qu’une minorité s’enrichit sur le dos de la majorité. Rien ne peut arrêter la lutte des classes, seule la prise de pouvoir par le prolétariat peut mener à la fin de la société de classes.
La bourgeoisie veut établir comme fait son mensonge, en proclamant sa réalité : il n’ y a pas de vérité, le monde est ainsi et ne peut changer. Elle ne peut reconnaître le fait objectif de l’existence de deux classes antagoniques sans dévoiler son caractère exploiteur.
Seul le prolétariat détient la vérité, car c’est la première classe de l’Histoire qui va prendre le pouvoir non pas pour exploiter, mais pour abolir les classes, pour émanciper l’Humanité. C’est pour cela que d’une manière prétentieuse, l’impérialisme a décrété « la fin de l’Histoire ». Comme le grand Karl Marx nous l’a enseigné « L’Histoire de toute société jusqu’à nos jours n’a été que l’Histoire de luttes de classes. » . Par cette « fin de l’histoire » l’impérialisme voulait nous signifier qu’il n’y avait plus de lutte des classes.
C’était bien mal comprendre la période qui s’ouvrait. L’impérialisme est entré dans sa phase de pourrissement, il ne sortira jamais de la crise car il est la crise. Le capitalisme de notre époque c’est la crise amenant la guerre, et donc le développement toujours plus fort de la Révolution Prolétarienne Mondiale.
Plus l’impérialisme va s’enfoncer dans ses problèmes internes, plus les masses vont lutter. Nous serons au cœur de ces luttes, pour les appuyer, les faire connaitre et les organiser. Nationalement et internationalement, sur tous les aspects divers et variés de l’éternelle lutte des masses opprimées, nous rapporterons, soulignerons et défendrons le seul point de vue qui vaille la peine : celui du prolétariat et des masses opprimées. Nous dénoncerons sans relâche les réactionnaires qui voudront nous faire taire et célèbrerons les victoires grandissantes de notre camp.
La Cause du Peuple est un média prolétaire, anti-impérialiste et révolutionnaire, une arme au service du prolétariat et du peuple. Nous nous tiendrons toujours résolument du côté du prolétariat et des peuples opprimés du monde, contre l’impérialisme qui est la réaction sur toute la ligne!