Les grèves tiennent chez Total Énergie et Esso-Exxomobil

Depuis 3 semaines, les salariés des raffineries et dépôts de carburants de Total et Esso-Exxomobil sont en grève pour leurs salaires, alors que les groupes enregistrent des profits records.

Aujourd’hui c’est 1 raffinerie sur 2 qui est totalement à l’arrêt, avec plus de 70% de grévistes. Un niveau de mobilisations « jamais vu » d’après Alexis Antonelli, secrétaire de la CGT de Total Normandie. Cette dernière réclame une augmentation de 10% des salaires, ce qui représenterait 150 millions d’euros pour Total, dérisoire à côté des 18 milliards de profits du premier semestre. Le groupe a d’ailleurs été plus réactif pour annoncer fin septembre le versement d’un acompte sur dividende exceptionnel aux actionnaires d’un montant de 2, 62 milliards d’euros !

Près d’une station sur trois qui rencontre aujourd’hui une pénurie pour au moins carburant, car les groupes ne veulent pas augmenter les salaires. Les Hauts-de-France et l’Île-de-France sont particulièrement touchés par la pénurie qui se répand dans le pays. Le gouvernement a appelé le groupe Total et Esso-Exxomobil à aller sur la table des négociations tout en libérant des stocks stratégique de carburant pour compenser la pénurie et limiter l’impact de la grève. Privant les grévistes de leur moyen de pression contre ces multinationales qui refusent d’augmenter les salaires ou de dégeler les embauches.

De Laurent Berger secrétaire général de la CFDT à Aurore Bergé de la LREM, une campagne de dénigrement de cette grève préventive est en marche alors qu’elle immobilise de plus en plus le pays. Aurore Bergé appelle même à « taper sur les deux », les grévistes et les groupes pour mettre fin à cette grève.

Aujourd’hui, les grèves ont été reconduites malgré que la direction de Total se dise prête à négocier , contre l’engagement de la fin des blocages. Soutenons les grévistes en lutte !

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