Parti avec à son bord 12 militants dont l’eurodéputée LFI Rima Hassan et l’activiste suédoise Greta Thunberg, le bateau Madleen, affrété par Freedom Flotilla Coalition, faisait route vers Gaza. Dans la nuit du 8 au 9 juin, vers 3h du matin, le bateau a été arraisonné (contrôlé) et détourné par l’armée israélienne dans les eaux internationales, c’est-à-dire une intervention militaire en dehors de toute légalité. Ce n’est pas nouveau pour l’Etat d’Israël qui est l’exemple le plus mondialement connu que les criminels de la bourgeoisie ne suivent pas le « droit international » mais le droit de la puissance des impérialistes qui les soutiennent.
Ainsi, en toute quiétude et sans pour l’instant de réaction des pays d’où viennent les militants (à l’exception de la Turquie), les 12 membres d’équipage sont désormais prisonniers de l’armée israélienne qui a déclaré qu’elle allait les « renvoyer dans leur pays ». Mais pas avant de les avoir exhibé dans des vidéos de propagande où l’armée leur donne à manger et à boire. Le ministère des affaires étrangères d’Israël a déclaré qu’ils feraient « voir les atrocités du Hamas à Greta l’antisémite » entre autres menaces. Cela signifie que la vie de ces militants est désormais entre les mains du régime génocidaire sioniste.
Bien que l’initiative du Madleen soit avant tout une opération de militants et que leur agitation allait pour sûr se terminer de cette manière dés son commencement, il est évident que l’intervention israélienne doit être dénoncée avec force. Car l’intervention armée n’a qu’un seul objectif : empêcher quiconque de montrer la réalité du terrain à Gaza alors que l’armée sioniste met la bande à feu et à sang. Israël pense ainsi démonter un « coup de com », alors qu’ils en réalisent en réalité un immense contre eux-mêmes. Car tous les peuples du monde qui ont suivi le bateau Madleen ne peuvent désormais pas ignorer de quel côté est l’oppression et le crime, et de quel côté est la légitime résistance.