Le 15 mai, au moment où des initiatives étaient préparées dans plus de 45 villes pour commémorer la Nakba, la catastrophe qu’a subi le peuple Palestinien en 1948, l’activiste Alex était jugé au tribunal de Paris. Il était accusé « d’apologie du terrorisme » pour un discours prononcé le 8 février lors de la manifestation nationale pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Nous avions déjà rapporté ici à plusieurs reprises l’acharnement répressif sur Alex, avec l’arrestation par l’anti-terrorisme et la suspension de son travail pour un courageux discours.
Tout au long des mois d’avril et de mai, des dizaines d’actions solidaires ont été organisées en préparation de la date du procès, avec notamment le soutien affiché de nombreux militants politiques, syndicaux et associatifs divers de France, de Palestine et d’ailleurs.
A l’issue de l’audience du 15 mai, où un rassemblement de soutiens avait accompagné Alex, le procès a été reporté au mois de janvier 2026. Alex est donc libre jusqu’à cette date, mais toujours suspendu de son emploi et sous le coup d’une condamnation dans cette audience à venir. Certainement, l’appareil répressif de l’Etat fait le pari d’une mobilisation affaiblie pour isoler Alex ainsi que les autres personnes poursuivies pour leur défense de la Palestine. Mais alors que les bombardements sur Gaza s’intensifient ces derniers jours, les organisations de jeunesse révolutionnaire qui ont soutenu Alex ont déclaré : « nous serons encore là pour nous faire entendre! »
Alex a adressé dans une vidéo un message à ses soutiens :