Depuis bientôt un an, Timothée Esprit est en lutte pour être réintégré suite à son licenciement. En effet, après avoir posté sur Facebook des photos de combattants du FPLP, son employeur a décidé de le licencier afin de « ne pas porter atteinte à l’image de l’entreprise ».
C’est évidemment une excuse : Timothée Esprit est avant tout un militant de la classe ouvrière, un dirigeant syndical reconnu pour sa combativité, un dirigeant dans une des branches syndicales les plus combatives de la CGT.
Depuis plus d’un an, la FNIC-CGT, appuyée par la Campagne Unitaire pour la libération de Georges Abdallah, que Timothée Esprit a toujours soutenu, ont agit afin d’obtenir la réintégration, c’est à dire la victoire politique.
Le nom et la cause de Timothée Esprit ont été porté dans les usines, avec la mobilisation des syndicats de la Chimie, mais aussi dans les quartiers ou sont présentes les Comités Populaires d’Entraide et de Solidarité (CPES), lors d’événements de quartiers. La Fédération Syndicale Étudiante (FSE) et les organisations de la Ligue de la Jeunesse Révolutionnaire (LJR) et des Jeunes Révolutionnaires ont également porté son nom.
Nous avons entendu parler de Timothée dans les usines du groupe Toray et dans le syndicat, ce qui est le principal, mais aussi au cœur des Minguettes et du Mirail, lors d’une fête populaire à Villejean à Rennes, ou dans le quartier de Malakoff de Nantes, des discours ont été tenus lors de meetings, manifestations et conférences pour la Palestine, ainsi que dans des dizaines de facultés. Des milliers d’affiches ont été collés, des tags, des actions ont eu lieu comme contre le Medef… Tout cela a culmine avec la grande journée d’action du 8 février.
La victoire de Timothée est une victoire inspirante pour toute la classe, et appel à d’autres mobilisations unitaires, déterminées et combatives, en premier lieu pour les syndicalistes ciblés dans le groupe Toray et pour tout ceux réprimés pour leur engagement politique combatif, de classe et anti opportuniste.