« Il est bien évident que le maintien en détention de Georges Ibrahim Abdallah, depuis bientôt trente-huit ans, obéit à des considérations de nature extra-juridiques et qui vous échappe. » – Extrait du rapport public du tribunal administratif sur le cas Georges Abdallah, en 2022.
Le prisonnier communiste Georges Abdallah est détenu par l’État français depuis 42 trop longues années.
Les derniers rebondissements montrent toute l’ampleur du scandale. Georges Abdallah avait rangé sa bibliothèque à l’aube du 19 février, avant que le tribunal reporte la décision de 6 mois… Georges Abdallah, rappelons-le, est un vieux monsieur de 73 ans qui espérait revoir sa famille, ses frères, son pays natal, le Liban. Comment ne pas s’indigner devant un tel traitement ? Quelle pire torture, dans un pays « civilisé » et encore « démocratique », que de faire croire à un vieil homme qu’il sera libéré, avant de reporter de longs mois là décision ?
La situation est claire : l’État français souhaite garder en prison un communiste, un résistant, un juste, de manière extra-judiciaire.
La libération des prisonniers politiques est une affaire de rapport de force politique. Georges Abdallah l’a exprimé très clairement. C’est donc notre mobilisation, celle, inébranlable, de tous les soutiens, de tous les révolutionnaires, les progressistes sincères, les démocrates de tous bords scandalisés par le tournant réactionnaire de l’État français.
Le 16 juillet, la Campagne Unitaire pour la Libération de Georges Abdallah appelle à la mobilisation nationale. Dans de nombreuses villes, les organisations de la Campagne préparent déjà leur rassemblement, principalement devant les lieux de pouvoirs.
En plein mois de juillet, l’État compte évidemment sur une moindre mobilisation. Aux soutiens de Georges de prouver le contraire !
« Comme toujours, ces criminelles autorités réactionnaires estiment, qu’avec le temps, tout finit par s’essouffler, s’épuiser et peut-être disparaître. Et pourtant elles ont tort et toujours elles ont eu tort à ce niveau. (…) La résistance est toujours intacte, nourrie d’inépuisable élan populaire solidaire. »
