Bloquons tout, première victoire avant le commencement !

Le Mouvement du 10, a déjà un parfum d’Histoire avant l’heure, non seulement le mouvement s’est organisé méthodiquement bien avant son début mais il a forcé tout le monde à se positionner, c’est une première ! Les syndicats, les politiques, les organisations militantes et avant tout le peuple ont été sommés de prendre parti pour ce qui ressemblait à la base à une simple idée. Mais quand les idées collent à la vérité de l’époque elles deviennent une force ! Le Mouvement Bloquons tout a reçu un vote de confiance du Prolétariat et des classes populaires le soutenant massivement. Pour une fois le programme pour lequel a voté le Peuple sera rempli. Et ainsi, l’annonce du chef du Gouvernement d’un vote de confiance à l’Assemblée Nationale a surpris tout le monde. Pourtant il ne s’agissait que d’un positionnement maladroit face au mouvement s’annonçant. C’est bien le mouvement « bloquons-tout à partir du 10 septembre » qui est le vecteur principal de la chute de Bayrou. Le calcul du Premier ministre fut simple : la mer grossit à vue d’œil, il va y avoir, qu’on le veuille ou non, un mouvement populaire puissant multiforme, et pour passer à travers il faudrait au minimum le soutien de l’Assemblée Nationale. Voilà le pari raté de Bayrou qui, au lieu de stabiliser la situation, ne fait qu’accentuer la crise de régime.

Tout cela est une grande preuve de cette vérité transcendantale : ce sont les Masses qui font l’Histoire ! Quand elles s’organisent rien ne peut les arrêter. Elles, seules, ont les capacités de transformer la Monde dans son ensemble.

C’est la première fois qu’un appel à un mobilisation populaire change la situation avant son commencement dans la rue. Dans la tradition française ce type de mouvement connaît sa gestation à « la rentrée sociale » toujours très triste, pour éclore à partir d’octobre voire de novembre. Le déroulé a été tout autre, depuis juillet, des groupes, par dizaines, se sont structurés, non seulement sur les réseaux, mais aussi, et surtout, dans le monde réel : Plus de 70 Assemblée populaires, rassemblant des milliers de personnes, ont fleuri partout en Hexagone. Leurs tâches principales qu’elles se sont fixées est d’organiser méthodiquement le Mouvement du 10, et sa suite, pour qu’il soit flamboyant. Bien qu’éclectiques, ces Assemblées font ressortir une volonté collective très forte et un grand besoin d’actions et, avant tout, l’impérieuse nécessité de la véritable démocratie.

Ce mouvement est assurément différent des Gilets jaunes, il est beaucoup plus organisé, car les Masses ont beaucoup appris ces dernières années dans la lutte des classes. Il est d’essence profondément démocratique et sociale, la question de la grève politique est au centre du débat, il y a pour l’instant peu de confusionisme. Il faut dire que la situation actuelle est bien différente de celles des Gilets jaunes. Tout le monde va tenter de capitaliser sur celui-ci. La FI s’est jeté sur le nouveau-né tentant de manière opportuniste de se constituer une large base populaire. Tandis que la réaction du RN face au 10 est un bon révélateur de ce qu’est ce mouvement en gestation. Le RN ne peut être contre car il se couperait de sa base populaire, et en même temps, il ne peut le soutenir officiellement, se voulant être le Parti de l’Ordre. Cette posture minable ne fait que démontrer l’escroquerie de ce mouvement opportuniste. Le RN est seulement un bon vieux parti de la droite qui se coupera des Masses une fois au pouvoir.

Carte actuelle des mobilisations prévues selon le site Indignons-Nous

La crise, à tout point de vue, s’est accentuée de manière radicale, le pouvoir bourgeois n’a jamais été autant anti-peuple, détesté et aussi illégitime. Les médias ont accentué leur manipulation, au service des puissants, en inondant notre espace cognitif « d’insécurité », « d’immigration incontrôlée », « d’invasion », « de barbarisation », avec une violente propagande « anti-progressiste». La bourgeoisie en imposant son unique vision du monde de manière brutale et bien moins fine qu’avant, a détruit « le contrat démo-libéral » afin de tenter de diviser le Prolétariat et les classes populaires entre elles. Peine perdue car les vraies divisions qui s’opèrent dans le Pays sont entre les riches et les pauvres. Le Prolétariat et les classes populaires sont beaucoup plus éduquées et conscientes qu’avant, elles ont appris à savoir ce qui est bon ou mauvais pour elles au court des grandes luttes du XXe siècle. La lutte des classes ne souffre pas des maux de la division, elle unit tout le monde autour du programme commun : Bloquons-tout ! L’intensification de la lutte des classes provoque le retour de la conscience et de l’intelligence, par le fait même qu’elle force les femmes et les hommes à s’organiser collectivement et à discuter des vrais problèmes. Les politiciens, les intellectuels, les journalistes, croient en leur mensonge et n’ont qu’un regard totalement biaisé de la société française. Il pensent que les élections, ou les sondages, montrent la vérité, il ne peuvent qu’être éloignés de la réalité. Les clowns comme Pascal Praud, petit étron minable au service des puissants, sont les dignes représentants du changement. Quand le niveau culturel « des intellectuels de service » tombe si bas, c’est que la classe dominant la société est en fin de vie. La bourgeoisie historiquement est finie, c’est à la force subjective de la renverser.

Le fait est que la société va se diviser de plus en plus entre ceux qui luttent en s’organisant concrètement et ceux qui veulent que rien ne bouge en légitimant la catastrophe sociale par les élections. La rupture entre « la gauche » et « la droite » est bien là. Les mascarades électorales officielles sont profondément anti-démocratiques, car elles ne peuvent répondre au besoin profond de la majorité des français. Le Peuple dit qu’il faut plus d’hôpitaux, d’écoles, de logements, du bien être au travail, de meilleurs salaires, ils répondent « voile », « arabes », « police », « prisons ». Le dispositif est grossier et seuls les moments de lutte des classes aiguë permettent une catharsis. Les vrais problèmes apparaissent, le mensonge fond comme neige au soleil.

La vérité de notre époque c’est que « 63 % disent adhérer au mouvement , quand 26 % y sont opposés et 11 % y sont indifférents ». Nous voyons que quand les manipulations sautent les masses populaires désirent avant tout de la justice sociale, de la démocratie, du respect. En regardant plus en détail nous voyons que la volonté de blocage est portée par l’électorat populaire (LFI, RN). Nous pouvons être sur que l’immense masse d’abstentionniste, elle aussi, est largement en faveur du Mouvement.

Dans ce cas la bourgeoisie peut être fébrile, elle a raison d’avoir peur du chaos qui se profile dans le pays. Les masses populaires refusent de payer la crise et elles vont le montrer. Les mesures violentes d’austérité nécessaire à la stabilisation financière proposées par le gouvernement incombent uniquement aux classes populaires.

Les puissants veulent éviter le chaos, alors cela signifie qu’il y a du bon dans celui-ci. Le chaos pour un bourgeois c’est la lutte dans la rue, les grèves dans les usines, le blocage des flux, la combativité dans les manifestations, mais avant tout l’ORGANISATION COLLECTIVE. tout cela porte un nom c’est la lutte des classes. C’est cela la politique, c’est la friction entre les deux classes antagoniques. Ce mouvement va voir se confronter deux formes de démocratie : celle du Parlement, la bourgeoise, où l’assemblée n’est qu’un mensonge organisé, où le Peuple n’a aucun pouvoir et celles des Assemblées Populaires, où collectivement se décident dans l’action l’avenir qui agit pour le plus grand nombre.

Le mouvement « bloquons-tout » va être historique dans le sens où il va voir apparaître concrètement l’organisation politique de la classe qui va en finir avec toutes les classes. Nous parlons du Prolétariat organisé scientifiquement dont le but est le Communisme, toujours aussi lumineux, et dont le moyen est la Révolution Socialiste. Il y a une chose qui est sure : c’est qu’organisé et guidé par l’Idéologie du Prolétariat, nous pouvons bloquer l’offensive de la bourgeoisie et changer le court des choses. Il n’y a aucune fatalité à l’époque, elle est magnifique, c’est celle qui verra l’expropriation des expropriateurs.

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