Les luttes populaires partout dans le monde s’accentuent. Elles sont le reflet d’une nouvelle vague de révolutions prolétariennes. La France est, de même, secouée de révoltes populaires qui augmentent, peu à peu, en intensité et en combativité. Nous assistons au grand retour de la lutte des classes qui vient briser le consensus idéologique et politique démo-bourgeois, conscientisant toujours plus les masses populaires à la question de la révolution. Bien que toujours à l’offensive, la bourgeoisie prise dans une crise économique sans commune mesure dans son histoire n’arrive plus à subventionner la stabilité et à maintenir son ordre comme avant. Elle ne peut plus acheter la paix sociale à coup de milliards d’aides, tandis que la restructuration impérialiste est une nécessité pour assurer sa propre survie, ce qui déstructure la vieille société et crée les bases pour une contre-offensive prolétarienne. Tout le mythe de la « fin de l’Histoire », entendue comme victoire définitive du système impérialiste et de la démocratie bourgeoise s’effondre face aux luttes toujours plus grandes des peuples du tiers-monde. La lutte des classes crée une catharsis massive où les choses apparaissent pour ce qu’elles sont. Les bourgeons de l’idée Communiste refleurissent dans la jeunesse, la révolution prolétarienne apparaît toujours plus comme unique stratégie politique pour transformer le monde et en finir avec l’impérialisme et l’exploitation. Le contrôle de tout l’appareil médiatique, éducatif, l’immense propagande déversée chaque jour sur tous les canaux, mais aussi le développement des techniques de répression, ne peuvent contrecarrer la vérité universelle de la lutte des classes : On a raison de se révolter ! Ce mot d’ordre est universel et intemporel.
Les manifestations, les soulèvements populaires, les émeutes, aussi intenses et massifs qu’ils puissent être ne peuvent arriver d’eux-mêmes à la révolution prolétarienne, nous aurions un précédent historique. Les révolutions se font rarement sur des malentendus. L’histoire du mouvement communiste montre et démontre que les masses inorganisées ne peuvent dépasser le spontanéisme. La bourgeoisie lutte jusqu’à la mort, elle ne peut capituler comme classe. L’organisation sociale complexe de l’État bourgeois nécessite pour l’abattre une organisation sociale supérieure à même de diriger le processus révolutionnaire dans son ensemble. C’est-à-dire allant de l’organisation de la révolte spontanée à la guerre révolutionnaire en passant par les grèves politique armées. Seul le marxisme comme idéologie universelle du prolétariat permet scientifiquement d’aborder la question de l’organisation. La question de l’organisation est centrale pour toute personne ou groupe qui désire en finir avec ce monde d’oppression et de guerres impérialistes. Si nous regardons l’histoire sociale de la France, nous pouvons observer qu’elle s’est découpée en deux grandes périodes, l’une ascendante faite de conquêtes ouvrières et populaires et l’autre dont nous ne sommes pas encore sortis, faite de destructions de nos droits préalablement conquis. Seules les luttes révolutionnaires du prolétariat ont conquis les droits politiques et sociaux, le réformisme n’a jamais rien gagné si ce n’est des droits corporatistes acceptés, voire voulus, par le patronat. À partir de la Grande Révolution Socialiste d’Octobre, puis de la vague révolutionnaire consécutive à la seconde guerre mondiale (Chine, pays d’Europe orientale, guerres d’indépendances des colonies, Grande Révolution Culturelle Prolétarienne) a mis la bourgeoisie dans une situation telle qu’elle ne pouvait que lâcher du lest pour éviter son renversement total. Il fallait acheter, corrompre par tous les moyens possibles.
La grande différence politique, présente dans la première phase d’ascension et absente dans la seconde période de rétractation (flux et reflux), n’est autre que l’organisation du prolétariat, le Parti Communiste. C’est l’organisation du prolétariat en Parti distinct et totalement séparé des partis bourgeois qui est le présupposé à toutes les grandes victoires. Ainsi, ce qui a magistralement été exposé dans le Manifeste du Parti Communiste, il y a 177 ans, par Karl Marx et Friedrich Engels, s’est révélé être absolument juste. L’œuvre fondatrice du mouvement communiste est d’une actualité brûlante dans la nouvelle période. C’est le seul élément, aujourd’hui comme hier, qui fait défaut, le seul qui a le potentiel de bloquer l’offensive de la bourgeoisie et de retourner la situation en faveur du prolétariat et des masses populaires. Voilà l’élément, le Parti, qui fut un temps au cœur de tout et qui aujourd’hui, par l’action de ses propres chefs, a été décomposé, éclaté, en mille morceaux. De cette action de décomposition interne, dont la base est la trahison du marxisme et donc des intérêts de la classe ouvrière, que nous nommons le révisionnisme, la classe ouvrière s’est retrouvée orpheline, sans État-major pour se guider dans la lutte des classes. Les processus externes sont venus accentuer le pourrissement interne. C’est ce que nous enseigne la philosophie marxiste : tout phénomène a comme base une contradiction interne, dans notre cas la lutte entre le marxisme et le révisionnisme, entre conception du monde prolétaire et bourgeoise. Les penseurs bourgeois, les intellectuels universitaires, les sociologues, politologues, ou journalistes, ne jurent que par les causes externes. Par exemple les mutations de la base économique ces 40 dernières années en France, la chute de l’URSS (qui n’avait plus rien de révolutionnaire depuis des décennies), l’individualisme, la société de consommation, etc., seraient les causes profondes de l’effondrement du mouvement communisme en France. Tous ces éléments externes ont pu jouer sur l’effondrement du mouvement communiste mais pas comme élément central. À la différence du marxisme, les gauchistes-trotskistes voient les choses de manière figées : le Parti Communiste aurait été dès le début une organisation pourrie, le fameux « stalinisme ». Pourtant, tout cela va contre les faits mêmes de la lutte des classes en France. Les ouvriers n’ont jamais suivi les gauchistes, et encore moins les trotskistes ; ils ont par contre adhéré massivement au « stalinisme », en fait au marxisme de l’époque, le marxisme-léninisme. Les trotsko-gauchistes nient les faits, ils sont idéalistes, ils pensent avoir toujours raison même face à la classe ouvrière créatrice de toutes choses. Au final ils se retrouvent toujours dans le camp de la contre-révolution, c’est dans leur essence.
Le Parti Communiste a conscientisé et organisé des millions de femmes et d’hommes dans la lutte pour la révolution socialiste, dans une nouvelle culture de très haut niveau et pour la défense des droits du prolétariat. Il a réussi à mobiliser massivement les masses populaires (ouvriers, petite-bourgeoisie, intellectuels, paysans, jeunes) contre le fascisme, avec le Front Populaire, ou dans les Brigades internationales dans l’Espagne en guerre. Il a été l’âme, la direction, le cœur ardent de la Résistance (alors que les trotskistes ont refusé la lutte armée et la Résistance), et des grandes conquêtes sociales d’après-guerre. La CGT, de même, a été l’artisan de la lutte des classes quand le Parti avait pris sa direction. Alors que dirigée par les socialistes et anarchistes, la CGT avait accepté l’Union sacrée en 1914, elle a pris le chemin de la lutte armée en 1939 ; puis sous la direction des révisionnistes elle est redevenue l’instrument du « dialogue social », de l’apaisement, de la paix sociale. Plus de 70 000 femmes et hommes ont donné leur vie dans la Résistance pour la lutte contre le fascisme et l’indépendance de la France, dont l’immense majorité était de près ou de loin liés au PC : c’est un haut fait qui montre la valeur de ce que porte le Communisme. Là aussi, le trotskysme universitaire s’allie avec la réaction pour minimiser, voire invisibiliser l’impact de la Résistance communiste.
Pendant des décennies, la classe ouvrière se confondait avec Communisme. La bourgeoisie ne pouvait pas se comporter comme aujourd’hui en toute puissance, elle avait peur, car son seul ennemi stratégique sont les communistes et leur Parti. Il est important de comprendre que quand la classe ouvrière conquiert des droits c’est toujours pour la majorité, pour le peuple ; quand elle en perd, toute la société le paie, nous le voyons depuis une quarantaine d’années. La classe ouvrière organisée est le moteur de toute avancée politique et sociale car elle est au cœur de la lutte des classes, qui est le moteur de l’Histoire.
Il est vrai qu’une fois gagné aux thèses des révisionnistes, le Parti ne pouvait qu’aller contre le prolétariat et les masses populaires, jusqu’à arriver à la dégénérescence actuelle qui se nomme P« C »F. c’est un long processus idéologique et politique dont la base se trouve dans une mauvaise assimilation, consciente et inconsciente, du marxisme ; laissant le PC sans stratégie pour la conquête du pouvoir, sa seule raison d’exister. Il y aurait beaucoup de choses à dire sur le processus révisionniste qui prend, au début, la forme de l’opportunisme, entraînant des capitulations et renoncements, pour arriver au final à la trahison des intérêts du prolétariat. Tout ce processus, à chaque fois, se condense dans la question de la façon de conquérir le pouvoir et de le maintenir. La division s’opère toujours sur la même question de la violence révolutionnaire : le marxisme, scientifiquement, affirme qu’elle inéluctable pour la conquête du pouvoir. Le révisionnisme prétend user d’autres chemins, qui se résument aux élections. Tout cela va contre le moteur de l’Histoire qui n’est autre la lutte des classes. Le révisionnisme peut aussi s’incarner dans la théorie « d’accumulation des forces » qui prétend que ce n’est jamais le bon moment, et qui finit toujours par s’intégrer à l’État via les élections. Après guerre, la classe ouvrière et les masses populaires en armes étaient prêtes au grand sacrifice de la Révolution, le PC était le premier parti de France avec 29 % des voix. Des millions d’ouvriers étaient communistes et l’affirmaient. Suite à cette élection, le dirigeant de l’époque aurait dû être chef de l’État. Il en fut tout autre : les socialistes et les gaullistes s’allièrent pour empêcher que cela arrive. Ce moment historique aurait dû sceller à jamais le mythe d’une quelconque conquête du pouvoir par les urnes pour les communistes. Au contraire, c’est son intégration à ce dispositif qui brisa l’élan révolutionnaire issu de la Résistance. En tout cas, retenons que tout processus révolutionnaire véritable en France en 2025 doit être une rupture franche et directe avec tout l’appareil et les dispositifs de l’État bourgeois. Cette rupture est un acte, celle de la scission du socialisme avec l’impérialisme. C’est un acte collectif et individuel qui s’assimile à la destruction de toutes les chaînes qui entravent notre praxis révolutionnaire.
Aujourd’hui, en France, pays qui connaît un processus de développement révolutionnaire inégal, la question du pouvoir revient sur le devant de la scène. Pour beaucoup, la question de la violence révolutionnaire commence à être acceptée comme fatalité, il est temps de la concevoir comme nécessité historique et, donc, de l’organiser dès aujourd’hui. Qui peut croire en 2025 qu’un quelconque parti politique peut, par le Parlement, révolutionner la société ? Nous l’avons vu, au plus haut de l’organisation du prolétariat, cela n’a pas été possible. Les élections ont pu être une tactique – et cela l’a été à une époque où la nécessité de conscientiser le prolétariat massivement à la Révolution avait besoin de la tribune parlementaire – mais aujourd’hui la situation est tout autre. Le prolétariat, les masses populaires, sont conscientes de l’oppression. Elles comprennent que la question c’est le pouvoir, elles n’ont pas besoin d’être plus conscientisées à ces nécessités. Ce qu’elles nécessitent c’est une organisation révolutionnaire qui les guide dans les méandres de la lutte des classes, et notamment dans le refus absolu de l’ordre démo-bourgeois. Plusieurs « partis révolutionnaires » nous rejouent le coup de la tribune parlementaire en niant le mouvement de l’Histoire. Cela vient du fait qu’ils n’ont jamais fait partie du mouvement communiste, ils rejettent le Front Populaire, la Résistance, et toute l’histoire glorieuse de notre prolétariat, ils vont contre le matérialisme dialectique. Ils ne sont ni de près ni de loin marxistes.
La reconstitution du Parti Communiste est la tâche stratégique de la nouvelle génération de révolutionnaires, qui naît et se forge dans une époque exceptionnelle. Nous parlons d’une rupture idéologique, politique et organisationnelle avec l’ancien monde, avec les anciennes pratiques et croyances. C’est avant tout un grand coup de balai de tous les détritus accumulés ces 60 dernières années, coup de balai qui ne peut se produire dans les bibliothèques universitaires des facs mais dans le feu de la lutte des classes. Le marxisme ne se comprend pas dans les livres mais dans l’action. L’idéologie du prolétariat est avant tout une praxis théorique et pratique. Participer activement à la reconstitution du Parti Communiste, c’est militer dans les usines, dans les quartiers populaires, dans la jeunesse prolétaire mais aussi dans les facs en appliquant, et principalement en appliquant, les enseignements du mouvement communiste international. Le marxisme est en constant développement, conforme au développement de la matière qui est en perpétuel mouvement, il n’est en rien sclérosé. Il n’y a rien de figé dans l’idéologie du prolétariat, si ce n’est les principes qui sont issus du mouvement. Il n’est qu’adaptation à la réalité concrète d’où il opère. La question de la reconstitution du Parti Communiste ne peut donc que se concevoir en lien avec la réalité de la lutte des classes en France, mais aussi au niveau international. La roue de l’Histoire ne tournant pas à l’envers, nous ne pouvons concevoir notre tâche que dans la contradiction entre les enseignements passés, mais aussi présents dans d’autres pays, avec en même temps la situation particulière de la France du début du 21e siècle. La reconstitution et l’initiation de la Guerre populaire, tout comme la conquête du pouvoir, a déjà eu lieu dans plusieurs pays opprimés, mais jamais dans un pays impérialiste au capitalisme hautement développé. Seule la pratique politique révolutionnaire, en nous arc-boutant sur les principes marxistes, car universels, peut reconstituer le Parti Communiste de France. Ce processus doit se baser sur certains aspects qui ne peuvent pas être amendés :
- La stratégie de la Guerre populaire est universelle. Cela signifie le développement de la révolution socialiste par et dans la violence révolutionnaire pour la conquête du pouvoir par le prolétariat. C’est le centre et la colonne vertébrale de tout processus de reconstitution, car le Parti Communiste sert à diriger la guerre révolutionnaire et se construit dès le début en fonction de son initiation. C’est le fil conducteur de tout le processus car c’est son but premier. Les forces révolutionnaires sont aujourd’hui en deçà de la violence des masses quand, par exemple, nous pensons au Grand Soulèvement de juin 2023 ou encore à certains actes des Gilets Jaunes. La question n’est donc pas d’enseigner la violence aux masses mais de leur donner ce qu’il manque, une avant-garde, guidant la rage de classe vers la résolution de la contradiction entre le capital et le travail par la conquête du pouvoir. En un mot : le pouvoir est au bout du fusil.
- Les masses font l’Histoire. C’est l’implication des masses dans la lutte des classes qui est le moteur de tout développement historique. La situation en France nous le montre au quotidien, la crise du régime en développement est principalement le fait de l’action des masses qui empêchent une restructuration pacifiée. Le Mouvement populaire Septembriste a déjà fait tomber un gouvernement, annuler la suppression de deux jours fériés, réouvre la question des retraites ; mais aussi, et c’est d’une immense importance, a radicalisé des secteurs du syndicat. Tandis que les Gilets Jaunes ont affaibli le macronisme, qui ne s’en est jamais remis, en dévoilant son caractère anti-peuple et profondément réactionnaire.
- Le prolétariat dans toute l’acceptation du terme est, et demeure, le sujet révolutionnaire car il est au cœur de l’antagonisme capital/travail. L’usine et tout son « écosystème » (logistique, nettoyage, entretien, etc.) possède en elle la force concentrée de la classe. Bien que quantitativement le nombre d’ouvriers a baissé ces dernières années, le développement des forces productives fait qu’avec moins d’ouvriers on produit plus, mais surtout la mise en place des flux tendus fait que chaque grève est très vite une corde au cou pour le patron. À noter que le prolétariat sous-payé et surexploité, quant à lui, a augmenté. Les concentrations de prolétaires dans les quartiers doivent aussi être une priorité de la lutte pour la reconstitution, dans ces zones se concentrent les masses les plus profondes du pays, celles qui ont tout à gagner de la révolution socialiste.
- Le nouveau réveil de l’action des femmes autour des VSS, qui ne veulent plus subir, montre toujours plus qu’elles sont « la moitié du ciel ». Bien plus qu’avant le potentiel révolutionnaire d’un mouvement féminin guidé par l’idéologie du prolétariat a le potentiel de « réveiller la fureur millénaire des femmes ». Le Parti Communiste est plus que jamais l’instrument de l’émancipation des femmes en détruisant les racines profondes du patriarcat, en détruisant les bases économiques et en dirigeant de grandes révolutions culturelles. En premier lieu, le Parti Communiste doit lutter pour que les femmes soient aux postes de direction et de combat, c’est ainsi que commence la fin du patriarcat.
- La défense des droits démocratiques ne peut être que le fait des révolutionnaires. Défendre, bec et ongles, les droits conquis par le prolétariat ces 100 dernières années ne peut pas être vu comme un point secondaire. Le droit de s’organiser, de se syndiquer, de manifester, d’avoir des opinions politiques, est important pour le développement du processus révolutionnaire et donc de reconstitution. Les luttes sociétales, comme l’écologie, ont montré leur potentiel révolutionnaire quand elles sont organisées de manière juste comme avec les Soulèvement de la Terre. Les communistes doivent réfléchir à tout phénomène qui traverse la société et y voir, à chaque fois, le potentiel révolutionnaire.
Le développement historique du mouvement communiste a transformé la sentence de Marx, « les Prolétaires n’ont rien à perdre que leurs chaînes », en « les Prolétaires doivent conquérir les cieux ». Le Parti doit donc avoir comme programme « tout le pouvoir au Prolétariat » sous la forme d’une dictature révolutionnaire dirigée par le prolétariat. La base du pouvoir sera l’Assemblée d’usine, de quartier, de ville, etc. L’armement des masses sera le garant de la transformation révolutionnaire de la société, cela marquera la concrétisation de la « mer armée des masses » qui actera la fin de l’État bourgeois se caractérisant, selon Lénine, par « un détachement d’homme armés en dehors de la société ». Les tâches immédiates du gouvernement révolutionnaire seront la destruction de l’impérialisme par la socialisation des grands monopoles, la saisie des banques et la création d’une unique banque nationale, la nationalisation du commerce extérieur, la fermeture de la bourse, la sortie de toutes la alliances impérialistes (OTAN, UE, FMI, etc.), l’annulation des dettes, le rétablissement d’une monnaie nationale, le développement d’une économie planifiée au service du développement humain matériel et culturel. Une nouvelle culture prolétarienne sera promue pour développer le niveau scientifique et intellectuel des masses populaires, en finir avec le sexisme, le racisme et toutes les formes de discrimination. Les grandes propriétés foncières seront collectivisées, les métropoles seront déconcentrées, et ainsi, il sera possible de commencer les grandes transformations naturelles et recréer l’unité entre l’Homme et le vivant à un niveau supérieur. Tout cela marquera l’avènement d’une société socialiste, qui sera une nouvelle étape dans la lutte des classes en France, et marquera les premiers pas du « mouvement vers le COMMUNISME toujours aussi lumineux ». Comprenons donc que le but du Parti Communiste est une réédition de la glorieuse Commune de Paris dans les conditions actuelles sous la forme de la République Socialiste de France.
Voilà la grande tâche qui incombe à la nouvelle génération de communistes qui se lèvent dans notre pays et en premier : reconstituer le glorieux Parti Communiste de France. C’est une tâche exigeante et rude mais qui se développe sous les meilleurs auspices possibles. Le Communisme a été si puissant en France, mais aussi dans le monde, que son empreinte est indélébile dans la société. Nous voyons, au quotidien, que les masses populaires exigent la direction, exigent le Parti, tout est là pour que nous concrétisions nos tâches avec la détermination de ceux qui ont la vérité. Parce qu’il est question de cela, notre idéologie – le marxisme de notre époque – est toute puissante car véritable, c’est-à-dire conforme à la réalité. Sa base philosophique est le produit d’un développement de la connaissance couvrant 2500 ans d’histoire, il est le produit de l’immense développement scientifique, de la lutte pour la production et de la plus grande épopée de l’Humanité, celle de la lutte des classes, de la lutte du règne de la nécessité à celui de la liberté. De tout cela nous ne pouvons douter, nous le répétons, le marxisme c’est la vérité de l’époque de la fin des classes sociales. Bien entendu cela ne pourra être totalement assimilé et développé que dans une lutte acharnée pour que le nouveau triomphe de l’ancien, cela sera extrêmement difficile, fait de détours, mais au final le COMMUNISME TRIOMPHERA, c’est là où va l’Histoire.


