Le 21 mai s’est tenue une réunion cruciale pour le Comité populaire d’entraide et de solidarité (CPES) de Lyon, dans le cadre de la campagne contre un projet de restructuration urbaine baptisé « Cap sur les États ».
D’après le site officiel de la ville de Lyon, il s’agit d’une « grande réflexion sur la transformation du quartier des États-Unis, engagée en 2023 ». En réalité, l’objectif est de réaménager le quartier en détruisant certains bâtiments. C’est une attaque de plus menée par l’ANRU, GLH, la métropole et la mairie du 8e arrondissement contre les classes populaires pour éclater les liens, la solidarité et effacer un des derniers quartiers populaires de Lyon intramuros.
Lors de cette réunion, une vingtaine de personnes se sont rassemblées pour poser les bases d’une organisation populaire. Parmi les présents, des visages familiers, mais aussi de nouvelles forces prêtes à s’investir pleinement. Tous ont partagé une même volonté : celle de s’organiser dans leur quartier, décider pour leur quartier, et améliorer tous ensemble leurs conditions de vie.
Prochaines étapes
Des axes de travail clairs pour le CPES cette année ont été établis. Le CPES s’est fixé un objectif politique : lancer un cycle de réunions populaires, germe des futures assemblées populaires. Il s’agit d’organiser la lutte sur le long terme.
Dans la lignée des Ateliers Populaires d’Urbanisme du CPES du Mirail, à Toulouse, le CPES des États-Unis à Lyon a pour ambition de créer un contre-projet aux démolitions. Plusieurs actions en lien avec ce contre-projet sont prévues dans les mois à venir.
Le CPES appelle tous les habitants, les activistes et les jeunes à se joindre à ce mouvement populaire en pleine expansion. Il réaffirme : « Notre lutte est juste, notre détermination est forte, et notre avenir se construit aujourd’hui, dans la rue et dans nos quartiers. Pour un quartier organisé, uni et en lutte ! »


