Criminalisation des dissidences politiques en France

Nous partageons ici un communiqué publié par le Bureau National de la Ligue de la jeunesse révolutionnaire et des Jeunes Révolutionnaires, daté du 4 mars 2025.

Un militant pro-palestinien a été arrêté aujourd’hui à Paris et placé en garde à vue. Son crime ? S’être opposé publiquement au génocide du peuple Palestinien et avoir affirmé son soutien aux forces de résistance palestinienne.

L’État impérialiste français poursuit et renforce sa politique de criminalisation de la solidarité avec la Palestine et de mise au pas de toute voix dissidente en France. Après le licenciement de Timothé Esprit, syndicaliste ayant osé se positionner en faveur de la Palestine, l’incarcération d’Elyas Dimzalene, le harcèlement policier et judiciaire de dizaines de militants.es ayant osé contredire la propagande sioniste impérialiste depuis le 7 octobre, aujourd’hui encore nous devrons nous souder et lutter pour nos droits démocratiques les plus basiques ! Des militants, intellectuels et personnes lambda sont ciblés uniquement parce qu’ils et elles dénoncent l’hypocrisie de la propagande officielle et refusent de se soumettre à une dictature qui criminalise le soutien aux peuples opprimés. Nous assistons à une incontestable réactionnarisation politique en France, où toute opposition au sionisme est assimilée à un crime.

Le soutien inconditionnel de l’État français au sionisme génocidaire d’Israël est le produit d’une politique délibérée visant à renforcer ses intérêts économiques, à se tailler une place dans l’équation du repartage impérialiste du monde, et pour ce faire il est indispensable au gouvernement de bâillonner toute critique du colonialisme et de l’impérialisme. Aujourd’hui, la répression contre celles et ceux qui osent dénoncer les crimes de guerre israéliens impose à tous démocrates sincères de montrer sa solidarité avec celles et ceux de nous que l’État attaque pour nous terroriser.

Face à cette dérive autoritaire, il est impératif de se battre pour reconquérir nos droits démocratiques fondamentaux. La liberté d’expression, le droit à la contestation et la solidarité internationale ne sont pas négociables. Nous ne pouvons compter que sur le Peuple pour empêcher la France sombrer dans un régime fasciste où les militants.es sont persécutés pour leurs engagements justes et légitimes.

Nous appelons à une mobilisation massive pour exiger la libération immédiate de notre camarade et la fin des poursuites à son encontre. Nous réaffirmons notre solidarité inébranlable avec le peuple palestinien et avec toutes celles et ceux qui, en France et ailleurs, luttent pour la vérité et la justice.

Les chiens de garde de l’État auront beau s’entourer de tous les fascistes du pays, le Peuple ne cédera jamais les droits démocratiques qu’il a gagné par la lutte. Pour preuve, des centaines de voix s’élèvent chaque semaine au cours de diverses actions pour répéter le soutien chaleureux que nous portons toutes et tous, révolutionnaires, anti-impérialistes, et pro démocratiques à la glorieuse résistance du peuple Palestinien !Chaque fois que l’un des nôtres est enfermé, soyons des centaines, des milliers à exiger sa libération ! Car il n’y a plus que le peuple pour arrêter la roue libre de la réactionarisation !

Être contre le génocide du peuple Palestinien n’est pas un crime !

Financer et soutenir ce génocide comme le fait l’État Français est un crime contre l’humanité !

La résistance est légitime, et nous la soutiendrons envers et contre tout !

PALESTINE VIVRA, PALESTINE VAINCRA !

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