Depuis août en Australie, des feux de brousse d’une ampleur sans précédent ont déjà causé la mort d’au moins 26 personnes, de plus de 500 millions d’animaux sauvages, plus de 8 millions d’hectares sont partis en fumée et des dizaines de milliers de personnes ont du évacuer leurs habitations. Face à cela, la classe politique australienne ne mesure pas la gravité de la situation, à l’image du premier ministre Scott Morrison, sous le feu des critiques pour être parti en vacances à Hawaï avec sa famille alors que le pays est ravagé par les flammes. De plus, il maintient un soutien indéfectible à l’industrie du charbon, dont l’impact sur le climat n’est plus à prouver (la grande barrière de corail est notamment menacée par un projet de port qui servirait à exporter du charbon dans le monde).
Plus généralement, c’est l’administration australienne qui porte une part de responsabilité dans cette catastrophe (même si elle n’est évidemment pas la seule responsable du changement climatique dans le monde, sa politique y contribue), en refusant de reconnaître le lien pourtant évident entre le réchauffement climatique et l’ampleur des feux de brousse, et en continuant à faire des cadeaux aux capitalistes de l’industrie du charbon, une industrie particulièrement polluante.
Cette catastrophe est malheureusement loin d’être la seule, l’Indonésie et Madagascar sont en proie à des inondations meurtrières, les ouragans, typhons et autres catastrophes naturelles se font de plus en plus intenses et fréquentes, et la tendance va à l’aggravation de cette situation.
Les grands capitalistes n’ont que faire de la planète, seuls leurs privilèges comptent à leurs yeux au détriment des populations du monde entier. La solution est donc simple, pour sauver la planète, sortons de ce système capitaliste !