Nathalie Loiseau, l’ancienne directrice de l’ENA, reconvertie ministre et candidate aux Européennes sous Macron, est en train de laisser des plumes dans une affaire concernant ses années d’études à Sciences Po.
Pendant sa quatrième année d’étude, elle a été inscrite sur une liste étudiante menée par les fascistes du Groupe Union Défense (GUD). Après avoir fait l’autruche, Loiseau a enfin admis cette honteuse alliance avec les fascistes pour ne pas plus se brûler les ailes dans cette polémique. Elle prétend n’avoir pas connu les intentions de ses colistiers fascistes, et que le GUD s’est en réalité servi d’elle comme des vautours.
C’est très difficile à croire, mais même si c’était vrai, cette histoire anodine sur une candidate médiocre de plus nous informe quand même sur la nature du gouvernement bourgeois qui dirige l’Etat français aujourd’hui. Chez Macron, on ne recherche pas la compétence et la spécialisation que sont censés avoir les tout puissants cadres bourgeois et « hauts fonctionnaires » comme Loiseau. Les bourgeois poussent des cris d’orfraie suite à cette nouvelle dans le camp de Macron. Ce sont de drôles d’oiseaux, ils justifient leur domination et leur richesse par leur mérite, mais si on regarde leur parcours en détail on se rend compte qu’ils ne valent pas grand chose.
Ce n’est pas en mettant un costume (on se souvient des déclarations de Macron sur ça) ou en dirigeant l’ENA qu’on devient apte à diriger la société pour une autre classe que la bourgeoisie. Celles et ceux qui en ont les moyens, et qui sont les seules et seuls à pouvoir le faire correctement, ce sont les masses. Car c’est la classe ouvrière qui fait tourner la société, et les masses en général qui sont ultra majoritaires par rapport aux apparatchiks du gouvernement bourgeois. C’est à elles de décider ! Et à ce moment là, Macron, Loiseau et leurs collègues fascistes du passé comme du présent seront enfin les dindons de la farce.